Rapport de recherche du Centre Universitaire d’Etude des Problèmes de l’Energie (CUEPE) - Université de Genève ; présenté par Pierre HOLLMULLER, Bernard LACHAL et Daniel PAHUD.
Ce document est composé de deux parties :
une synthèse des connaissances concernant le « geocooling » avec en conclusion une énumération des connaissances qui font défaut et qui doivent être comblées,
une série de 10 fiches d’exemples de réalisation.
Le « geocooling », ou rafraîchissement par la fraîcheur naturelle du sous-sol, fait partie des systèmes de refroidissement passif. Il peut être la seule source de fraîcheur d’un bâtiment ou venir en complément des autres sources naturelles de fraîcheur :
fraîcheur nocturne,
déficit de rayonnement infrarouge céleste,
refroidissement par humidification adiabatique de l’air,
cours d’eau, lacs, nappes souterraines.
Le « geocooling » est un moyen de limiter les appels de puissance et les consommations d’énergie liés à la demande de confort d’été à l’intérieur des bâtiments. Il se conçoit en complément :
des actions d’optimisation thermique d’enveloppe (protections solaires, isolation thermique, inertie),
des actions de limitation des apports internes,
du choix de systèmes techniques performants et adaptés aux fonctions à remplir.
Les connaissances présentées dans le document ont été élaborées à partir d’un ensemble de projets réalisés en Suisse et ayant fait l’objet :
d’un suivi scientifique,
de développement d’outils de simulation,
de mise au point de règles de dimensionnement simplifiées (règles du pouce).
Le document traite des deux grandes familles du « geocooling » :
le refroidissement avec sondes géothermiques verticales,
le refroidissement par puits canadiens et techniques apparentées.