L’ampleur récente des projets d’agriculture urbaine en toiture répond aux enjeux écosystémiques de la nature en ville d’une part et aux attentes sociales des habitants et salariés des zones urbaines denses d’autre part. Les collectivités locales réagissent aux enjeux et attentes. Ainsi Paris a lancé des politiques d’encouragement telles Végétalisations innovantes 2013 et Parisculteurs 2016.
Ainsi de plus en plus de potagers fleurissent sur les toits. Les projets naissent soit sur des toitures-terrasses existantes dont l’usage est alors détourné, soit sur des toitures-terrasses neuves qui intègrent une accessibilité pour les occupants du bâtiment ou pour du personnel spécialisé.
Il existe aujourd’hui des documents techniques de référence qui intègrent des règles professionnelles ou autres DTU pour accompagner les porteurs de projet. Toutefois, ils prennent pas en compte les spécificités de l’usage des toitures-terrasses à des fins de production agricole en termes de contraintes (charges, accessibilité, sécurité, etc.) et de durabilité.
C’est pourquoi l’Adivet (Association des toitures et façades végétales) propose ces « Recommandations techniques de l’agriculture urbaine en toiture ». L’Adivet réunit des entreprises ayant une longue expérience de conception de végétalisation de toitures-terrasses et des acteurs très impliqués dans la conduite de projets d’agriculture sur les toitures-terrasses.
Ce document d’aide à la réalisation d’agriculture urbaine en toiture traite l’adéquation entre le bâtiment, sa toiture-terrasse et une finalité de production. Le tout en prenant en compte différents modes :
- Production en toiture sur substrat (conteneurs, sacs, bacs, jardinières, plates-bandes, pleine surface),
- Exploitation par des entreprises spécialisées, dans le cadre d’un objectif sociétal, …
- Substrats et exploitation des zones de production.
L’intérêt de ce document est d’apporter les clés de la réussite aux porteurs de projets, aux maîtres d’ouvrage et aux usagers quels qu’ils soient.