Vitrage - Double vitrage faiblement émissif

Sur un bâtiment, les vitrages constituent le point faible de l’isolation thermique. Le principe du double vitrage est d’insérer une lame d’air ou de gaz de 6 à 20mm d’épaisseur entre deux feuilles de verre scellées en usine. L’air ayant une conductivité thermique très inférieure à celle du verre (air : 0.024 W/m.K, verre : 1 W/m.K), l’isolation thermique du vitrage est renforcée.

Au cours des dix dernières années, la résistance des vitrages a encore été augmentée d’une part par l’utilisation de gaz plus isolants que l’air (argon : 0.017 W/m.K, krypton : 0.009 W/m.K) et d’autre part par l’apparition des couches à faible émissivité. On trouve ce dernier type de vitrage sous le nom de vitrage faiblement émissif ou vitrage à isolation renforcée (VIR).

Les doubles vitrages traditionnels limitent uniquement les déperditions thermiques par conduction et par convection. Les vitrages faiblement émissifs réduisent en plus les fuites de chaleur par rayonnement. Une de leurs faces internes est recouverte d’une fine couche transparente d’oxydes métalliques qui abaisse l’émissivité du verre, c’est-à-dire sa capacité à rayonner de la chaleur.

Cette fiche a été réalisée par Karine Pellerey, ingénieure environnement au sein du bureau d’études ADRET, et mise à jour par Grégory Cazzulo, élève ingénieur matériaux, au cours d’un stage pour Envirobat Méditerranée.

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