La technique du pisé, délaissée pendant des décennies, revient au goût du jour grâce notamment aux enjeux de protection de l’environnement et d’économies des ressources.
Bien que le pisé procure une faible isolation thermique, il possède d’autres qualités appréciables : perspirance (régulation hygrothermique), fort déphasage (confort d’été) et bonne isolation acoustique.
De plus, son bilan écologique est, comme tous les procédés constructifs à base de terre crue, très positif : c’est une ressource naturelle abondante, disponible sur place (si utilisation de terre de chantier : ni emballage, ni transport) et dont la mise en œuvre nécessite peu d’énergie grise (surtout si le compactage se fait manuellement).
Néanmoins, la technique du pisé est plus longue et plus coûteuse en main d’œuvre que les autres techniques dites « classiques ». De plus, il paraît complexe de satisfaire aux référentiels des bureaux de contrôle en termes de thermique en de parasismique avec la construction en pisé traditionnelle, sans ajouter d’isolation et de renforts structuraux.
Fiche réalisé par Benjamin Vial, élève ingénieur et mise à jour par Mélissa Maleama, élève ingénieure matériaux, au cours d’un stage au sein d’Envirobat Méditerranée.
