En 2012, le GT aménagement de VAD initiait une réflexion sur la ville lente en lien avec les modes de faire et les modes de vie. Ces 2 sujets nécessitaient un approfondissement et de s’interroger sur la dichotomie entre mode de faire et mode de vie en lien avec les aménagements urbains durables.
VAD est partenaire du Master 2 « Ethique et Développement Durable » (EDD) de l’Université Jean Moulin. Dans le cadre de travaux de groupe, 2 étudiants ont souhaité approfondir le sujet mais en l’orientant sous l’angle des espaces collectifs créés ou en devenir au sein de nouveaux quartiers et alimenter cette réflexion en se fixant un terrain d’étude : Lyon Confluence. Pour mener à bien leur étude, ils ont notamment réalisé des entretiens avec les acteurs du projet (Maxime Valentin – SPL Lyon Confluence, Jean-Pierre Marielle Initial Consultants et Héloïse Marie, Tribu).
Les espaces collectifs
Ces espaces collectifs, entre statut privé et public sont des lieux où peuvent se « créer la rencontre », se « construire le voisinage » pour développer du « vivre ensemble ». Quels sont les modalités de gestion envisagées, les usages de ces espaces et les besoins éventuels qu’ils généreraient ? Sur la base de quels éléments sont-ils pensés, définis et conçus ? Quelles prises en compte des habitants en amont et comment sont analysées leurs pratiques ?
Pour débattre de ce sujet, la restitution de leurs travaux s’est organisée le 26/02 à Lyon sous la forme d’un café/débat, autour de 3 points qui ont ensuite été discutés lors du temps d’échange en petit groupe :
- La nécessité de définir ce que sont ces espaces collectifs entre espaces privatifs et espaces publics. Leur développement est-il l’émergence d’un nouveau concept d’urbanisation ?
- L’éventuelle difficulté d’usage et le besoin d’accompagnement lorsque l’habitant investit le quartier. Ces espaces nécessitent-ils d’intégrer « un accompagnement » pour garantir l’appropriation, l’usage voire l’émergence d’initiatives citoyennes ?
- En quoi et comment ces nouvelles dynamiques font évoluer « les métiers de la ville » ?
Les questions étaient centrées sur une échelle d’aménagement urbain avec des espaces tels que des jardins partagés mais les échanges autour d’un lieu défini comme un « espace collectif » ont également permis d’appréhender des espaces partagés dans les immeubles de logements, le rôle du gardiennage et la question des services du quotidien avec une ouverte sur les modes de vie. Au-delà des intentions et des bonnes idées, les contraintes liées au cout du foncier, à l’optimisation des m² commercialisables, à la gestion des espaces ont été identifiés comme des freins à lever.