Le coefficient de forme est le rapport de la Surface totale d’enveloppe et du volume habitable d’un bâtiment. Il dépend de la taille du bâtiment et de sa morphologie.
Les architectes et les concepteurs de bâtiments à faibles besoins énergétiques doivent savoir que les moyens de diminuer les consommations d’énergie pour compenser les pertes thermiques ne reposent uniquement sur le choix de matériaux isolants permettant d’abaisser les coefficients U ? des parois de l’enveloppe et encore moins sur le recours direct aux énergies renouvelables.
La forme même du bâtiment a une forte influence sur ces consommations, à travers le « coefficient de forme », rapport de la surface totale d’enveloppe et du volume habitable du bâtiment. La principale question en jeu est « Comment concevoir un bâtiment dont le volume entraîne une surface d’enveloppe minimale ? » ou bien « Quelle forme construite abrite le volume le plus grand sous une surface d’enveloppe la plus petite ? ».
Il y a plusieurs manières de répondre à cette question, et ce sont ces réponses qui font l’objet de cet article consacré à un indicateur d’état du bâtiment qui a trait à sa morphologie, où on verra que l’expression du coefficient de forme peut être affinée en évoquant un facteur de compacité indépendant de la taille du bâtiment.
Cet article a été réalisé par Jean-Louis Izard, architecte et enseignant à l’école nationale d’architecture de Marseille.