L’objectif de cet article est d’aborder les conditions climatiques qui sont responsables des échanges thermiques entre le bâtiment et l’extérieur. Lorsqu’on a pour objectif de maîtriser ces échanges pour des raisons énergétiques ou liées au confort, il est nécessaire de connaître ces conditions et la manière dont elles agissent sur le bâtiment.
Dans le climat méditerranéen, les températures en hiver sont souvent modérées, sauf dans les zones d’altitude. En été, les températures peuvent être élevées notamment dans l’intérieur des terres. Dans les deux cas, les oscillations de températures journalières conduisent à des amplitudes élevées.
L’ensoleillement joue un rôle important en fournissant de l’énergie récupérable en hiver et en aggravant les surchauffes en été. Le vent vient souvent suractiver les échanges thermiques mais peut aussi être mis à contribution pour ventiler les locaux la nuit. Le niveau hygrométrique est souvent faible, sauf au bord de la mer, pour que le refroidissement évaporatif soit tout à fait opérationnel. Quant au régime pluviométrique, il est suffisamment capricieux pour rendre très problématiques les stockages d’eau de longue durée.
Les principales données climatiques sont passées en revue dans ce premier article à télécharger, « Le climat méditerranéen et ses conséquences constructives », avec des illustrations empruntées à des atlas dont les références sont données dans la bibliographie.
Cette étude a été réalisée par Jean-Louis Izard, architecte et enseignant à l’école nationale d’architecture de Marseille.
Voir également la présentation portant sur le même thème : "Le Climat méditerranéen et ses conséquences constructives"